..:: NURGLE : LE SEIGNEUR DE LA DECHEANCE ::..
Nurgle apparaît sous une forme massive et bouffie, infestée de cloques, de croûtes et
accompagnée d’un nuage de mouches dont chacune porte la marque de la divinité sur sa carapace. Son
symbole consiste en trois cercles tangeants deux à deux dont l'aspect stylisé représente une mouche. Sa couleur est
tout naturellement le vert. Il inflige au monde ses famines et ses épidémies.
Il distribue avec générosité ses dons à des Champions aux corps ravagés, qui
s’en trouvent protégés contre la souffrance physique. Tandis que leurs corps pourrissent, l’esprit de
leur Dieu leur insuffle une vie qui aurait déjà quitté tout autre être humain. Ils
peuvent ainsi endurer des blessures qui en auraient jetés d’autres à terre et continuer de se battre
pour lui. Leurs peaux pelées, leurs estomacs gonflés par la décomposition interne et leur
puanteur rappelant à toutes les créatures vivantes le destin qui les attend les rend encore plus
horribles à regarder que les Champions des autres divinités.
Ceux qui le vénèrent se réjouissent de le voir à l’ouvrage. Ils ont accepté la
futilité de le défier en voulant échapper à la ruine qu’il apporte et ont
préféré embrasser les plaisirs de la corruption et de l’entropie.
..:: DEMONS DE NURGLE ::..
Le Héraut de
Nurgle, Epidémius, a pour tâche de compter les maladies propagées par le
Seigneur de la Déchéance et d'observer leurs effets. Il va au combat sur un palanquin porté par
des Nurglings piaillants, ce qui le rend peu efficace au corps à corps. Les informations collectées permettent aux
serviteurs de
Nurgle de devenir plus puissants et redoutables.
De toutes les créations des
Dieux Sombres, les Grands Immondes sont de
loin les plus repoussantes et corrompues. Boursouflés, bouffis, la peau éclatée en de nombreux
endroits laisse dégorger des boyaux putrides et des multitudes d’infections. Leurs nombreuses blessures
baignées de sang croupi ravinent leurs carcasses abominablement mutilées. Leur seule présence
contamine l’air sur des kilomètres avec les pires fléaux décimant hommes
et bêtes. Ils témoignent autant d’affection aux autres Démons et leurs Champions
mortels qu’un père envers ses fils. Ils tirent une grande fierté de leurs exploits et proclament en
vociférant à qui veut l’entendre la splendeur et la magnificence des pustules et des plaies. Toute
destruction, toute déchéance accomplie au nom de
Nurgle leur procure une grande joie
qui les fait partir d’un rire gargantuesque, car la mort et la ruine sont les objectifs du Grand Décadent.
Au combat, ce sont des adversaires horribles, hurlant leur mécontentement assourdissant
à travers le champ de bataille, qu’ils transforment en véritable boucherie à l’aide de leurs
redoutables épées d’acier corrompu et de leurs immenses fléaux pestiférés.
Les Portepestes possèdent des visages distendus et cyclopéens, qui surmontent
des carcasses rongées par les affres de la famine. De leurs estomacs surgonflés émergent des
organes pourrissants. En combat, ils profèrent des chants cacophoniques de leurs bouches distordues et
produisent des excrétions étranges et écœurantes.
Les bandes de Nurglings forment des flots d’immondices grouillants, piaillants
et dégoulinants. Ces Démons minuscules sont tels des furoncles pourris possédant
des pattes et des dents, et leurs victimes ne manquent pas d’être affreusement
contaminées. Les armées de Nurgle sont toujours accompagnées de centaines
de ces créatures se dissimulant dans les plis des vêtements, plongeant dans
les plaies béantes ou se laissant transporter au chaud dans l’estomac putréfié
d’une Monture du Chaos.
Les
Pestigors sont des hommes-bêtes robustes et endurants.
De leur peau écarlate, craquelée et mouchetée de blessures ouvertes et malodorantes
s'écoule un fluide pestilentiel. Ce sont les favoris du
Père des Mouches.